Photographe studio mode Namur

Photo originale par Shot & Spicy Photography

Il y a quelques mois, j’ai eu le plaisir de travailler avec une équipe de talent(s) pour la réalisation d’un catalogue de bijoux.

Quelques images ont été publiées sur ma

page Facebook

et y ont rencontré un certain succès (merci les gens !). Les modèles les ont même utilisées comme photos de profil. C’est toujours sympa de voir ça…

Jusque-là, tout va bien… Mais quelle ne fut pas ma surprise, quelques jours plus tard, de voir l’une de mes images dépouillées de ma signature, laquelle avait sournoisement été remplacée par celle d’un quidam qui s’arrogeait la paternité de la photo.

L’image en question est bien la mienne, comme le confirme d’ailleurs le type dans l’échange publié ci-dessous (et laissé tel quel :-/.

Appropriation illicite

Le seul fait d’appliquer un effet à une image légitime-t-il son appropriation ? Une manipulation réalisée en 20 secondes (téléchargement compris) sur une photo autorise-t-elle l’usurpateur à l’affubler impunément de son sceau ?

Pour ma part, je ne pense pas. C’est la raison pour laquelle je lui ai gentiment demandé de rectifier le tir en mentionnant mon nom. La moindre des choses aurait été de me demander la permission. Après tout, la réalisation d’une telle photo ne prend que peu de temps : il suffit de monter le studio (1 h), coiffer et maquiller le modèle (2 h), régler les lampes et installer l’éclairage (15 min à 1 h), assurer la post-production (1 à 2 h), tout cela sans compter les discussions préliminaires, la recherche des modèles, des collaborateurs, des costumes et des accessoires… Une bagatelle, quoi !

Puisque la photo est toujours bien en vue sur le profil de l’usurpateur, et résistant à l’envie de me lancer à sa poursuite pour le flageller à coup de sandalettes, j’ai pensé qu’un petit article serait de bon aloi, bien que la décence m’ait poussé à masquer son nom.

Là-dessus, j’irai bien désaturer une photo de Mario Sorrenti, tiens ! Ou, soyons fou ! Passer en sépia une image d’Ellen Kooi. Il n’en faut pas plus pour qu’elle soit mienne (la photo, pas Ellen). Ensuite, je testerai l’option de signalement des atteintes aux droits d’auteur de Facebook… Tout un programme, donc 🙂